Il avait le regard vide,
et le cœur rempli de pleurs.
Dans ses yeux brillants il y avait une lueur de tristesse.
A son cou serré se nouait une cravate,
Et son corps meurtri, confus et perdu,
Ne se tenait que par habitude.
Son esprit était rempli de
folles illusions,
Et le miroir qui le reflétait
riait aux éclats.
Bris de glace,
Débris du passé
Ses jours s'étaient enflammés en
Un ultime mélange
de tristesse perdue et
de bonheur fascinant
qui était insupportable.
© Cyrille Deliry
Grenoble le 19 juillet 1989