samedi 27 septembre 2008

Occupé...



... à gérer une crise d'identité.

samedi 20 septembre 2008

Je t'ai dans la peau...


Trop fort !*

* Lien brisé, impossible de le reconstituer.

jeudi 18 septembre 2008

Aurore

Aurore virginale,
Tu trembles pas à pas,
Farouche et fragile.
Tu t'approches
Et désires.
Tu dégrafes pétale à pétale,
La corolle de pénombre qui t'environne.

Aurore éclatante,
Tu te glisses dans mon cœur.
Écoute,
Mes mains qui dansent sur tes charmes.

Le jour se lève,
Un voile de brume se dissipe.
Aurore infernale,
Tu m'as vaincu,
Tu viens de naître.


© Cyrille Deliry
St Martin d'Hères le 7 novembre 1985

Je te salue ma Vie

Pleine de grâce et de lumière...

D'un bout à l'autre de la terre...



...l'Homme est exquis... et Elise aussi.

As-tu ébloui ma spirituelle ?

Créature, folle âme,
Ma dame, d'une grotte sombre,
M'as-tu retenu reclus ?
As-tu battu mes passions ?
Jalouse, d'une blanche éclipse
As-tu ébloui ma spirituelle ?
As-tu ? As-tu ? ...
Oui...
Tu as...

Tu as, faussement fragile, tissé tes rets,
Autour de mes pensées,
A petit feu étouffé mes passions,
A gros bouillon exulté mon cœur,
A flôts de lave, extirpé ma vie,
A coup répétés, tronçonné mes heures,
A sons suraigus éclaté mes yeux.

Et des larmes non retenues ont coulé
Sur mes mains, mais n'ont pas corrodé
Les barreaux d'acier que tu m'avais construits.

Or un jour, j'ai pleuré ma liberté,
J'ai imploré ta passion,
J'ai voulu ta ferveur...

Assommé, je gis encore de cette demande.

Tu as laissé la grotte froide
Et vide des gouttes cristallines
que j'avais transpirées.
Mais les barreaux ont fondu,
Ma cessité s'estompe
La lave durcit
Et les larmes se figent sur mes mains roides.
Mes lèvres gercées balbutient ton nom
Et l'écho creux de la grotte
Transmet un cri si haut.

Quand donc les myosotis renaîtront
dans mon âme
ma dame ?

© Cyrille Deliry
Grenoble le 3 février 1990

Asymptote énigmatique

D'une ligne de main à son visage...



Cris de désespoir vers l'harmonie...
...union de deux essences ou ne pas être.

Débris du passé

A sa main chagrinée était attaché un anneau rituel.
Il avait le regard vide,
et le cœur rempli de pleurs.
Dans ses yeux brillants il y avait une lueur de tristesse.
A son cou serré se nouait une cravate,
Et son corps meurtri, confus et perdu,
Ne se tenait que par habitude.
Son esprit était rempli de
folles illusions,
Et le miroir qui le reflétait
riait aux éclats.
Bris de glace,
Débris du passé
Ses jours s'étaient enflammés en
Un ultime mélange
de tristesse perdue et
de bonheur fascinant
qui était insupportable.

© Cyrille Deliry
Grenoble le 19 juillet 1989

Vertiges zénithaux

Miroir renversé de nuits verticales,
Double complicité d'un acte accompli,
Triste simplicité de larmes muettes,
Vois miroiter la lune zénithale,
Duplicité complexe d'un pacte établi,
Insiste au triple regard silencieux,
Où l'astre vertical se mire inversé,
Signature complice de deux êtres,
Pleurs attristés d'égards insistants,
C'est, le pauvre reflet
De l'union de deux cœurs
Qui s'aiment et se déchirent
Constamment
Silencieux
Au sommet de l'amour
vertical
et
vertigineux.

© Cyrille Deliry
Grenoble, le 24 avril 1990

Cris pourpres et mordorés

Ainsi Chrysèle s'est levée.
Et sur son pourpoint doré
Des volutes de plumes dansaient.
Ainsi Chrysèle s'est levée.
Ses yeux alanguis
S'assombrissaient.
Ainsi Chrysèle, ainsi si belle,
S'est jetée
Dans le fleuve, ainsi Chrysèle,
Les flôts rebèles,
L'ont effacée.
Ainsi la belle, rebèle Chrysèle,
A sombré,
A tout jamais
Dans l'écume rageuse
Et voluptueuse
De l'Arondine déchaînée.
Pauvre Chrysèle, si mal aimée,
Pourtant si belle,,
S'est donnée,
Au sombre fleuve,
Rive infidèle,
En matinée.
Adieu Chrysomèle,
Adieu l'aimée,
Adieu les maux,
Cris pourpres et mordorés.

© Cyrille Deliry
Paris, le 23 mai 1990