Cris pourpres et mordorés
dimanche 5 mars 2023
dimanche 6 décembre 2020
jeudi 3 mai 2018
vendredi 3 octobre 2014
dimanche 19 avril 2009
Catin délice
Catin délice
Soie noire,
Colifichet,
Guêpière nouée,
Lacet défait,
Cheveux sauvages,
Bas retroussé,
Douce caline,
Evocatrice,
Provocatrice,
Emulatrice,
Procréatice,
Voca vivace,
Ma non troppo,
Danse,
Lance,
Rebelle,
Si belle,
Les doux délices,
Des bas qui dansent,
Soie noire fendue
Provocatrice,
Ma non troppo,
Petite guêpe, émulatrice,
Rebelle mais caline catin,
Lance, tes nœuds, sauvages colifichets,
Evocatrice, Cheveux défaits,
Si belle, corps retroussé,
Emulatrice, la voix lacée,
Sombre en ces
Calins délicats.
Soie noire,
Colifichet,
Guêpière nouée,
Lacet défait,
Cheveux sauvages,
Bas retroussé,
Douce caline,
Evocatrice,
Provocatrice,
Emulatrice,
Procréatice,
Voca vivace,
Ma non troppo,
Danse,
Lance,
Rebelle,
Si belle,
Les doux délices,
Des bas qui dansent,
Soie noire fendue
Provocatrice,
Ma non troppo,
Petite guêpe, émulatrice,
Rebelle mais caline catin,
Lance, tes nœuds, sauvages colifichets,
Evocatrice, Cheveux défaits,
Si belle, corps retroussé,
Emulatrice, la voix lacée,
Sombre en ces
Calins délicats.
© Cyrille Deliry
Grenoble le 22 avril 1990
mardi 10 février 2009
dimanche 11 janvier 2009
samedi 27 septembre 2008
samedi 20 septembre 2008
jeudi 18 septembre 2008
Aurore
Aurore virginale,
Tu trembles pas à pas,
Farouche et fragile.
Tu t'approches
Et désires.
Tu dégrafes pétale à pétale,
La corolle de pénombre qui t'environne.
Aurore éclatante,
Tu te glisses dans mon cœur.
Écoute,
Mes mains qui dansent sur tes charmes.
Le jour se lève,
Un voile de brume se dissipe.
Aurore infernale,
Tu m'as vaincu,
Tu viens de naître.
Tu trembles pas à pas,
Farouche et fragile.
Tu t'approches
Et désires.
Tu dégrafes pétale à pétale,
La corolle de pénombre qui t'environne.
Aurore éclatante,
Tu te glisses dans mon cœur.
Écoute,
Mes mains qui dansent sur tes charmes.
Le jour se lève,
Un voile de brume se dissipe.
Aurore infernale,
Tu m'as vaincu,
Tu viens de naître.
© Cyrille Deliry
St Martin d'Hères le 7 novembre 1985
St Martin d'Hères le 7 novembre 1985
Je te salue ma Vie
Pleine de grâce et de lumière...
D'un bout à l'autre de la terre...
...l'Homme est exquis... et Elise aussi.
D'un bout à l'autre de la terre...
...l'Homme est exquis... et Elise aussi.
As-tu ébloui ma spirituelle ?
Créature, folle âme,
Ma dame, d'une grotte sombre,
M'as-tu retenu reclus ?
As-tu battu mes passions ?
Jalouse, d'une blanche éclipse
As-tu ébloui ma spirituelle ?
As-tu ? As-tu ? ...
Oui...
Tu as...
Tu as, faussement fragile, tissé tes rets,
Autour de mes pensées,
A petit feu étouffé mes passions,
A gros bouillon exulté mon cœur,
A flôts de lave, extirpé ma vie,
A coup répétés, tronçonné mes heures,
A sons suraigus éclaté mes yeux.
Et des larmes non retenues ont coulé
Sur mes mains, mais n'ont pas corrodé
Les barreaux d'acier que tu m'avais construits.
Or un jour, j'ai pleuré ma liberté,
J'ai imploré ta passion,
J'ai voulu ta ferveur...
Assommé, je gis encore de cette demande.
Tu as laissé la grotte froide
Et vide des gouttes cristallines
que j'avais transpirées.
Mais les barreaux ont fondu,
Ma cessité s'estompe
La lave durcit
Et les larmes se figent sur mes mains roides.
Mes lèvres gercées balbutient ton nom
Et l'écho creux de la grotte
Transmet un cri si haut.
Quand donc les myosotis renaîtront
dans mon âme
ma dame ?
Ma dame, d'une grotte sombre,
M'as-tu retenu reclus ?
As-tu battu mes passions ?
Jalouse, d'une blanche éclipse
As-tu ébloui ma spirituelle ?
As-tu ? As-tu ? ...
Oui...
Tu as...
Tu as, faussement fragile, tissé tes rets,
Autour de mes pensées,
A petit feu étouffé mes passions,
A gros bouillon exulté mon cœur,
A flôts de lave, extirpé ma vie,
A coup répétés, tronçonné mes heures,
A sons suraigus éclaté mes yeux.
Et des larmes non retenues ont coulé
Sur mes mains, mais n'ont pas corrodé
Les barreaux d'acier que tu m'avais construits.
Or un jour, j'ai pleuré ma liberté,
J'ai imploré ta passion,
J'ai voulu ta ferveur...
Assommé, je gis encore de cette demande.
Tu as laissé la grotte froide
Et vide des gouttes cristallines
que j'avais transpirées.
Mais les barreaux ont fondu,
Ma cessité s'estompe
La lave durcit
Et les larmes se figent sur mes mains roides.
Mes lèvres gercées balbutient ton nom
Et l'écho creux de la grotte
Transmet un cri si haut.
Quand donc les myosotis renaîtront
dans mon âme
ma dame ?
© Cyrille Deliry
Grenoble le 3 février 1990
Asymptote énigmatique
D'une ligne de main à son visage...
Cris de désespoir vers l'harmonie...
...union de deux essences ou ne pas être.
Cris de désespoir vers l'harmonie...
...union de deux essences ou ne pas être.
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